Depuis quelques années, on voit se développer des taches sombres sur les fruits, à partir du mois de juillet ou août et jusqu’à la récolte. Cette maladie est appelée dalmaticose. Elle est provoquée par un champignon introduit par un insecte dans le fruit. Cet insecte, de la famille des cécidomyies, pond ses œufs dans une ponte de mouche de l’olive.
Les symptômes sont très visibles sur les olives : des taches rondes, brunes à noires, sèches, bien délimitées et en dépression. En enlevant la partie brune, on peut parfois trouver dessous la larve rose caractéristique des cécidomyies.
Le développement de la maladie est très fortement liée à la population et aux dégâts de mouches de l’olive.
Il n’existe pas de piégeage de la cécidomyie, impossible donc de la capturer avec des phéromones. Le champignon lui, est très résistant aux conditions climatiques, puisqu’il résiste au-delà de 40°C. Les traitements fongiques classiques avec du cuivre n’ont pas donné beaucoup de résultats, vu que le champignon est bien protégé dans le fruit. Une application avec un cuivre à petite dose (bouillie bordelaise à 12 g/arbre) sur les fruits avant les 1eres pontes de mouche aurait une petite efficacité. Mais n’abusez pas du cuivre, sa quantité est limitée !
Mais c’est surtout la protection contre la mouche qui marche le mieux contre cette maladie. Et pour ça, les applications d’argile sont les plus efficaces : en commençant les traitements dès le mois de juin, on limite la mouche ET la dalmaticose. Appliquez en fin brouillard de l’argile kaolinite à la dose de 185 g/arbre mélangée à de l’eau sur les olives et renouveler en juillet, et cela vous garantira une bonne protection contre ces 2 ravageurs de l’olive.
Dès que vous utilisez un produit même biologique, protégez-vous.