En janvier, les oliviers sont en repos, plus ou moins important selon les conditions climatiques. Cette année, les températures sont douces, l’olivier est toujours actif, même si extérieurement, rien de se développe. Il faut commencer à prévoir et à préparer son réveil.
Dès le mois de janvier, vous pouvez épandre du fumier (brebis, chèvre, cheval, volailles) ou du compost végétal, ou les 2 mélangés. La dose annuelle est de 10 tonnes / ha ou 40 kg/arbre. L’épandage se fait entre les arbres, à environ 1.5 m du tronc. L’épaisseur ne doit pas être supérieure à 20 cm, sinon cela ne sert à rien. Le mieux est de mélanger le compost / fumier avec la terre, par le passage superficiel d’un motoculteur pu d’une griffe.
Le fumier ne doit pas être trop « pailleux », sinon il n’apporte pas d’éléments nutritifs aux arbres et la paille provoque une « faim d’azote », c’est à dire que les bactéries du sol vont utiliser beaucoup d’azote pour « digérer » cette paille et il va manquer à l’olivier, qui aura faim d’azote ! Le fumier doit aussi être composté pendant au moins 4 mois, pour éviter de « bruler » les racines.
Le compost doit aussi avoir plus de 4 mois de compostage. Vous pouvez le réaliser vous même, en broyant les déchets verts de votre propriété, mais en évitant le pin et résineux. Vous pouvez aussi vous fournir sur des plates-formes de déchetterie, en étant sûr de la composition du compost et en prenant la taille la plus petite de broyat. Vous pouvez le mélanger au fumier ou au grignon d’olives, ou à toute autre source de matière végétale ou animale.
Pour les vergers qui recueillent les rejets des moulins à huile (grignons, margines), n’oubliez pas de changer tous les ans la zone d’épandage, en changeant de vergers ou de rangées. Les épandages peuvent « revenir » tous les 5 ans au même endroit.
Il faudra compléter cet apport de matières organiques avec une fertilisation plus rapide, à base d’engrais (organique ou chimique), à partir de mars, et plusieurs fois dans l’année.
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