Pour effectuer les traitements de protection indispensables pour assurer une récolte, tout producteur doit avoir un pulvérisateur ben bon état de marche. Que vous utilisiez une lance ou un pulvérisateur avec une rampe, les buses sont l’élément final et indispensable d’une bonne pulvérisation. Elles déterminent la qualité du traitement. Lire la suite
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La culture biologique de l’olivier
De plus en plus de vergers d’oliviers sont produits en agriculture biologique. Pour les particuliers, cela parait évident car souvent les oliviers sont plantés dans les jardins ou très proches des habitations et des lieux de vie. Mais biologique ne veut pas dire naturel : pour avoir une production, l’olivier doit être nourri, arrosé si possible et protégé. Pour les professionnels, la conversion en bio dure 3 ans et le calcul de la rentabilité est nécessaire et obligatoire avant de changer ses pratiques.
Pour vous aider dans vos choix et vos pratiques, un guide a été élaboré par la profession
Guide_des_productions_oleicoles_en_AB
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La dalmaticose sur olivier
Cette maladie apparue ces dernières années, est l’action combinée d’un insecte et d’un champignon.Elle atteint les olives du mois de juillet à la récolte. On la rencontre surtout dans le Var et les Alpes-Maritimes, mais elle atteint des vergers dans les Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence ou le Gard. Lire la suite
L’argile ou le talc contre la mouche de l’olive
Pour limiter biologiquement la mouche de l’olive, l’utilisation de barrières à base d’argiles ou de talc est conseillée. Sur ces deux articles, la mise en place, les doses, la pulvérisation sont détaillées. Les produits sont différents mais ont la même fonction. Attention cependant à ne pas trop charger les arbres en blancs, ils pourraient se limiter en production les années suivantes. Pour éviter cela, ne pas utiliser ces produits tous les ans.
article du Nouvel Olivier sur l’utilisation des argiles
article du Nouvel Olivier sur l’utilisation du talc contre la mouche de l’olivier
Bonne lecture et bonne utilisation !
La mouche de l’olive
La mouche de l’olive est le principal ravageur des oliveraies françaises. Ces dégâts peuvent atteindre 100% des fruits et diminuer la production française de 70% comme cela a été le cas en 2014. Pour limiter ses attaques, quelques petits conseils :
la teigne de l’olivier
La teigne est un ravageur moins important que la mouche de l’olive, mais il peut diminuer la récolte de 20 à 30% si on le laisse se développer. Pour tout connaitre sur cet insecte, lire cet article Lire la suite
L’irrigation de l’olivier : les meilleures périodes
L’olivier résiste à la chaleur et à la sécheresse, de par sa constitution robuste et certaines adaptations physiologiques qui lui sont propres. Cependant, si on lui apporte de l’eau à certains moments clés, il pourra mieux produire.
La 1ere période critique est le printemps : l’olivier commence à préparer ses fleurs et les futurs fruits. Pour une meilleure pollinisation et fécondation, la fleur doit être bien irriguée et turgescente. Cependant, il ne suffit pas d’arroser les arbres juste au moment de la floraison : cela se prépare bien avant et dès le mois d’avril si mars a été sec. Il faut continuer pendant la floraison et pendant la formation des petits fruits, surtout quand une vague de chaleur arrive en juin. Lire la suite
La fertilisation de l’olivier
Comme tout arbre fruitier, l’olivier a besoin d’éléments essentiels et d’oligo-éléments pour vivre et surtout fructifier. Ces nutriments, il va les trouver dans le sol. Tant que le sol est bien pourvu, l’olivier va pousser, croitre et fructifier. A partir du moment où le sol s’appauvrit, l’olivier va moins pousser et fructifier une année sur 2 ou sur 3, voire plus. A nous de lui apporter ce dont il a besoin : Lire la suite
Les traitements au cuivre de l’olivier
Les traitements contre l’oeil de paon doivent être renouvelés souvent, dès que les pluies ont lessivé le produit. Mais attention : la dose de cuivre est limitée. Alors pour vous aider, un article qui date un peu mais est toujours d’actualité : des essais de réduction de doses de cuivre, pour évaluer l’efficacité de certains dosages sur la maladie de l’oeil de paon tout en restant dans la légalité.
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La maladie de l’oeil de paon sur l’olivier
La maladie de l’oeil de paon est la principale maladie de l’olivier. Elle provoque une défoliation importante des arbres et perturbe la pousse ainsi que la fructification pendant les 2 années qui suivent l’attaque. Elle n’est donc pas à négliger !
La maladie est provoquée par un champignon aérien, nommé Fusicladium oleaginum. Il pénètre dans la feuille de l’olivier, par la face supérieure. Après un temps variable d’incubation, allant de 15 jours à quelques mois selon les conditions climatiques, il produit des conidies, qui sont les supports des spores du champignon. Ces conidies se développent de façon circulaire autour du point de pénétration du champignon dans la feuille. Cela fait des taches rondes à la face supérieure des feuilles de l’olivier, ressemblant à un oeil de paon. Ces taches vont du gris, au rouge, en passant pas le noir, le rouge ou le jaune !
Une forte attaque, dépassant les 20% de feuilles contaminées, entraine une chute prématurée des feuilles et un retard de croissance. L’année suivante, les arbres vont repartir à faire des feuilles plutôt que des fruits. En laissant l’oeil de paon s’installer, vous perdez 2 années de production !
Les solutions :
- tailler les arbres tous les ans, de façon légère, pour permettre un bon passage de l’air
- surveiller les variétés sensibles (Lucques, Aglandau, Tanche, Salonenque)
- intervenir avec un produit à base de cuivre, très tôt en saison, dès le mois de février. Ce traitement est indispensable et doit être réalisé avant une pluie, dès que les T° sont supérieures à 8°C. Avec le cuivre, on empêche la germination des nouvelles spores qui se sont dispersées pendant la pluie. D’où l’intérêt de traiter avant la pluie (il y a un produit curatif mais limité aux professionnels).
- renouveler au printemps et en automne, tant que les T° ne sont pas au dessus de 22°C et en dessous de 8°C. Attention aux doses limites de cuivre autorisées.
- avoir une bonne pulvérisation, fine, en brouillard, à hauteur de 2 à 3 l/arbre, cela garantit 50% de l’efficacité du produit
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