L’olivier est un arbre bien adapté à la sécheresse, mais comme toute plante, il produira plus de fruits s’il a de l’eau en suffisance. L’eau est la base de la nutrition des plantes, elle est indispensable à la croissance, à la floraison, à la fructification et à l’élaboration de l’huile dans les fruits.
Si l’hiver est sec, il faut débuter l’irrigation dès la mi mars. En intervenant aussi tôt en saison, on augmente les chances de production. En effet, une fleur bien formée, bien hydratée donnera plus facilement un fruit qu’une fleur sèche ou qui ne s’ouvre pas et sèche au stade bouton !
Il faut maintenir cette hydratation pendant toute la présence des fleurs et pendant la nouaison (formation du jeune fruit). Les quantités sont variables selon la taille des arbres, le type de sol et l’état de sécheresse mais en moyenne entre 50 et 80 L /arbre / semaine en ce début de saison.
L’irrigation peut être faite par goutte-à-goutte, aérien ou enterré, par micro-aspersion, mais également par inondation ou à la raie ou au canon. Chaque technique a ses avantages et ses inconvénients, mais quand vous prévoyez un système d’arrosage, réfléchissez bien à tous les paramètres : pente, distances, filtration, puissance des pompes, débit, ressource en eau, consommation d’eau, d’électricité, passage de sangliers, de tracteurs ou d’outils d’entretien du sol….
La fertirrigation peut aussi être appliquée sur l’olivier, comme sur les autres arbres fruitiers. Elle consiste en un mélange eau + fertilisants. L’apport d’engrais liquide a lieu au niveau de la pompe d’irrigation et est diffusée au niveau de chaque arbre et de chaque goutteur. Le fertilisant est ainsi apportée au plus près des racines de l’arbre. L’apport doit être effectué au début de l’irrigation, au printemps, comme pour un fertilisant apporté au sol.