L’olive est à peine formée qu’il faut déjà penser à la protéger contre son ennemi le plus important : la mouche de l’olive. Comment une si belle petite mouche peut-elle faire autant de dégâts et donner des sueurs froides aux oléiculteurs ?
Cette mouche qui ne mesure pas plus de 5mm de long est présente dans les oliviers du mois d’avril (pour les plus précoces) jusqu’à novembre quand il fait doux. Elle a ainsi le temps de faire 3, 4 ou 5 générations. L’asticot creuse une galerie dans l’olive en grignotant la pulpe. Il se développe en une quinzaine de jours et se transforme ensuite en une nouvelle mouche après un passage de 15 jours également dans un cocon (la pupe). C’est la nouvelle mouche qui sort de l’olive qui fait le plus de dégâts à la qualité du fruit puisqu’il va s’oxyder et moisir ou sécher après l’émergence de cette nouvelle génération.
Pour évaluer la population de mouche de l’olive, on dispose des pièges dans les oliviers et on surveille toutes les semaines l’évolution du piégeage. Le piège le plus adapté et le plus facile à mettre en oeuvre est composé d’une plaque jaune engluée et d’une capsule de phéromone spécifique de Bactrocera oleae, le petit nom de la mouche de l’olive.
A partir des relevés de piégeage, on établit une stratégie de protection des olives, soit par des produits de lutte raisonnée, ou des barrières minérales pour une lutte biologique.
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